joBerg2C 1ère étape

Karan Beef (Heidelberg)-Frankfort

Distance : 116km

D- : 867m

D+ : 855m

Water Point 1 :26.5km,

Water Point 2 :58.2km,

Water Point 3 :89.0km

profil 1

(Les profils fournis par l’organisateur sont jolis à regarder mais pas très explicites)

Étape neutralisée

Presque une heure en car jusqu’au départ, sur autoroute en plus grande partie, avec des piétons qui y déambulent.

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Nous avons droit à un joli 1 degré dans l’aire de départ, avec un grand ciel bleu. Je ne trouve pas mes manches dans tout le bazar de mon sac, chuis nul, j’aurais dû les préparer avant. Je n’ai pas encore la routine du rangement. Par contre, je tombe sur une de mes deux vestes de pluie, celle marquée Raid Evolénard. Que je range dans la poche peu avant le départ, car le soleil s’est levé et la température monte rapidement.

Je suis assez tendu, je n’ai toujours pas décidé si je me lance dans cette course dans une optique performance/classement, stage d’entraînement ou randonnée touristique.

Et comment faut-il gérer une course par étape : à l’économie en prévision des étapes à suivre, en suçant les roues au maximum, à fond et on verra bien ?

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8h, départ : ça roule assez fort, après 1 km une grimpette avec 1 minute presque dans le rouge, et déjà le premier single en descente, pas de bouchon pour moi

Ça roule ensuite en groupe, sur district roads, avec beaucoup de poussière, entrecoupés de quelques singles. C’est plus technique que je pensais et ça secoue pas mal.

WP (=Water Point) 1, km 26, 1h10, à peine si on s’arrête une minute pour une banane, un bout de chocolat et remplir la gourde. Je n’ai pas vu où on pouvait donner les habits qui seront transportés à l’arrivée, zut car je me coltine toujours ma veste dans la poche.

Moteur. Je roule avec tout un groupe, nous croisons une énorme machine agricole qui prend toute la largeur de la route et qui ne ralentit pas d’un iota.

Instantané 3 (27.05.2017 08-08)

République d’Afrique du Sud

Extrait de la loi sur la circulation routière

art 1 : Le plus gros a toujours la priorité.

Comme tout le monde par ici respecte les lois (et ne veut pas terminer aplati), nous nous réfugions tous sur le bas-côté. Ensuite, il n’y a plus qu’à essayer de survivre à l’énorme nuage de poussière. Je comprends mieux maintenant pourquoi certains roulent avec le buff autour du cou : il suffit de le remonter devant le nez pour s’éviter 30 secondes en apnée.

Un gars me dit que je viens de perdre ma veste. Demi-tour sur 100 m pour aller la chercher et voilà le groupe suivant, avec Georges et Félix.

WP 2, km 58, 2h20, sympa, la fête au ranch, je donne mon encombrante veste à une sympathique dame qui me garantit promis/juré/craché que je la retrouverai à l’arrivée : je ne l’ai plus jamais revue (ma veste donc, et la dame non plus d’ailleurs). Dommage, je l’aimais bien (la veste toujours, au cas où c’est pas clair).

Tout de suite après, il faut traverser un fleuve sur des petits bateaux qui font la navette, pas de bouchon pour moi (et pas de crocodiles en vue, dommage pour l’ambiance exotique que je ne pourrai donc pas insuffler dans cet épisode).

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(Amandine et Daniel A)

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Puis quasi que des gravel roads très rapides, mais avec des passages sablonneux qui surprennent les premières fois : il faut laisser vivre la roue avant, mettre du braquet et appuyer pour garder une bonne vitesse. Sinon on plante, on perd son élan, et il faut s’en sortir en force. Il est à noter, comme me l’a fait remarquer Henri, que jamais l’organisateur n’évoque du sable dans ses roadbooks.

Je roule maintenant en compagnie de Corinne et Vincent dans un petit groupe. Comme nous sommes têtes en l’air, nous loupons une entrée de single sur la droite.  Demi-tour, même sur des gravel roads à priori sans difficultés, il faut rester attentif .

Suit un long passage longeant le fleuve sur des singles herbeux, boueux, sablonneux, il faut vraiment rester attentif à chaque instant.

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WP 3, km 89, 3h54. Musique techno à fond, du monde, Georges et Félix, de la (mal)bouffe.

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Je repars sur une portion très sablonneuse et finis l’étape tout seul, en surveillant mon GPS, car ça devient un peu longuet sur la fin.

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Instantané 9 (27.05.2017 08-21)

5h01 pour 115.6 km, 815 d+, 23 de moyenne, à 136/164 puls, entre 1° et 32°. Pour une étape neutralisée, ce n’était pas tellement un rythme promenade, j’ai trouvé que ça roulait même assez fort.

Sylvain est déjà là et m’explique tout : les mécanos, massages, sac personnel, tentes etc. Merci Sylvain !

Stand mécanique Hermanus Cycles de Cape Town, des gens très sympas et bien organisés : à chaque vélo est attribué un carnet d’entretien dans lequel tout est noté. Je leur signale un grincement qui m’a agacé toute la journée.

Le masseur Adrian n’y va pas avec le dos de la cuillère, il appuie très fort, à la limite de la douleur. Me voilà à boiter toute la soirée en me demandant comment retrouver des jambes pour le lendemain.

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Des hamburgers, pas de sucres lents : la gastronomie n’est pas tellement adaptée à une diététique sportive. Puis on s’infuse encore un briefing longuet qui n’apprend pas grand-chose. Je peux enfin me retirer dans ma suite tente.

L’avantage de la catégorie solo : on est tout seul dans la tente. Le matelas est d’assez bonne qualité et le sera à chaque fois. Allez hop, sac de couchage, bonnet, tampons auriculaires et dodo, demain les choses sérieuses commencent.

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