RIDE SOUTH AFRICA

La joBerg2C est une course VTT de 900 km et 11000 m d+ en 9 étapes en Afrique du Sud. joBerg2C est un acronyme pour Johannesburg vers la mer. Elle se termine au bord de l’Océan Indien, au sud de Durban.

Elle se court en principe par équipe de deux, mais il existe aussi des catégories solos. L’hébergement se fait sous tente. Autre point marquant, il n’y a pas de balisage (sauf rares exceptions), la navigation se faisant au moyen du GPS.

A l’automne 2016, Sylvain m’a suggéré d’y participer en 2017. Hésitation : c’est quand même très long et très loin. De plus, je n’ai jamais participé à une course par étape. Mais OK, soyons fous !

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Sylvain a rameuté toute une équipe de la région. Nous serons dix : Corinne et Vincent en double mixte, Georges et Félix en Master, Henri et Daniel A en Master+. Et en solo : Amandine, Olin, Sylvain et mézigue de mécol. Le nombre de concurrents est limité à 800, en majorité des Sud-Africains. Cette année nous sommes 150 étrangers.

Ma décision de partir est prise, alors autant me préparer sérieusement. L’hiver sera donc consacré à :

  • Lecture et visionnage de tout ce que je peux trouver sur le net.
  • Beaucoup d’entrainements sur home trainer en travaillant avec le capteur de puissance, des sorties longues à peau de phoque en altitude, des sorties longues à VTT sur des terrains qui ressemblent à ce que je pense trouver. Enchainements de plusieurs jours d’entrainement avec des bosses sur la fin pour travailler sur la fatigue.

Tests du matériel :

  • Des sorties avec navigation par GPS sur des tracés inconnus, au moyen de mon Garmin Oregon avec cartographie intégrée que j’utilisais jusqu’ici pour mes randonnées en montagne. Je ne voulais pas investir dans un Garmin Edge spécifique vélo uniquement pour cette course.
  • Par contre investissement dans un VTT tout suspendu d’occasion : un Felt Edict FRD. Full carbon, 11.3 kg, mono plateau 11v Sram XX1 (34 x 42/10), 120/100 mm de débattement par Rockshoks, pneus Schwalbe Rocket Ron à l’avant, Racing Ralph à l’arrière, le tout en 2.25, Snakeskin et montés en tubeless. Montage d’un porte-gourde supplémentaire sur la tige de selle, avec une mini-pompe. J’avais hésité à partir avec mon VTT habituel semi-rigide, mais j’avais peur de me faire tabasser à longueur d’étape et de finir fracassé. Avec le recul, ce fut une très bonne décision.
  • Comme je suis un inquiet de nature, j’ai aussi testé plusieurs fois le démontage et le remontage du vélo, avec le carton de transport (merci à Eric pour le carton et les bons tuyaux).

Jour du départ. Poids du carton avec toutes les affaires à l’intérieur : 29.6 kg sur ma balance, 29.2 kg sur celle de Genève Cointrin (avec mon pied en dessous). J’emmène 5 tenues cyclistes complètes, des habits pour le froid et le chaud pour l’étape, un grand bidon de ma boisson isotonique, des sachets d’échantillons gratuits de diverses autres boissons d’effort, une dizaine de gels et autres bricoles et petit matériel. Et last but not least : 1 kg de Biberlis, sans lesquels ce serait la mort par inanition assurée à court terme. J’achèterai les barres de céréales sur place, ainsi que les cartouches de CO2 qui ne sont plus autorisées en avion.

Vol vers Johannesburg comme je m’y attendais : chiant ennuyeux et long, avec 4 heures d’escale au milieu de la nuit à Dubaï où je soigne ma diététique (avec une pizza). Dormi 20 minutes.

A l’arrivée, les 2 cartons Specialized sont très endommagés, pas les Scott ni le BMC, on voit tout de suite la qualité Swiss Made (in Taïwan).

Bienvenue en Afrique.

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Mercredi midi, hôtel, remontage du vélo, quelques courses, pizza à midi et pâtes poulet le soir.

Jeudi, 7 h de sommeil, jambes lourdes, avec toute l’équipe sauf Olin qui est très confiant (ou inconscient), nous partons pour un petit tour au jardin botanique pour tester le vélo et tourner les jambes. Mon vélo fonctionne parfaitement bien, YES, mais je suis assez tendu.

L’après-midi, formalités d’avant-course à l’école juste à côté de notre hôtel. Tout est bien organisé, c’est rapide et sans accroc dans une ambiance bon enfant. Chaque concurrent touche un gros sac qui sera transporté d’une étape à l’autre, bien assez grand pour tout contenir. Il faut déposer le VTT qui sera transporté vers le lieu de départ demain. Nous pouvons également nous débarrasser des cartons et des valises, qui nous seront rendus le dernier jour.

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